Construite au XVIIème siècle et restaurée à la fin du XVIIIème, la chapelle se trouve en plein milieu d’un champ à quelques centaines de mètres de la route Clessé-Boismé.

Minuscule, coiffée d'un rustique toit de tuiles, elle possède un clocheton de bois, mais sa cloche est muette. L'intérieur est fort simple. On y voit quelques statues et un antique panneau sculpté avec, se détachant sur un fond bleu ciel, un naïf portrait de Saint-Ambroise, qui fut, au IVème siècle, archevêque de Milan.

Au cours de la Révolution elle fut le théâtre de messes clandestines, célébrées par des prêtres ayant refusé de prêter serment à la Constitution Civile du Clergé. Elles furent très suivies jusqu’à sa fermeture par les autorités républicaines.

Si l'on en croit la légende, la dévotion populaire à St Ambroise aurait pour origine,  la présence obstinée, à l'endroit même où l'on construit la chapelle, d'un boeuf, qui bien que n'ayant à brouter qu'une fort maigre patûre, se mit brusquement à engraisser, et d'une manière telle que c'en était merveille !

A proximité de la chapelle, se trouve une fontaine "qui ne tarit jamais". Son eau passait pour calmer la fièvre et guérir les migraines les plus rebelles.